Plans de clavier
Les plans de clavier (parfois improprement appelés tablatures) donnent la disposition des notes sur les différentes touches du clavier. Vous trouverez ici une sélection des plans de clavier les plus courants.
Vous trouverez ici des modèles vierges à imprimer, pour mettre au point votre propre plan de clavier. |
C'est le système utilisé en majorité en Irlande. À la différence du système continental, les rangées sont séparées d'un demi-ton, ce qui fait qu'il dispose de toutes les notes de la gamme chromatique. Les plus répandus en Irlande sont le si-do et le do♯-ré. |
Schéma le plus courant hors Irlande et Brésil, les rangées sont séparées par une quarte ascendante, et ils ont le plus souvent huit boutons à la main gauche. |
Deux versions ici : le standard proposé en manufacture par Castagnari et un standard proposé par la Maison de l'Accordéon (Jean-Pierre Leray) à Rennes. |
Utilisé par défaut sur les modèles vendus par la Maison de l'accordéon à Rennes (aujourd'hui fermée). La main gauche est standard, en étandant le schéma des 12 basses avec les accords manquants et des inversions de sens utiles. |
Généralisation à trois rangs du système continental utilisé sur nos deux rangs. Ce système est largement utilisé en Amérique, que ce soit dans les musiques latines (Tex-Mex, Conjunto, Norteño, etc., qui vont favoriser les tonalités sol–do–fa ou si♭–mi♭–la♭) ou pour la musique québécoise (la–ré–sol et sol–do–fa). Contrairement aux systèmes avec altérations, ici toutes les notes de la gamme chromatique ne sont pas disponibles facilement (les notes manquantes sont sur les premiers boutons). Gymnastique de doigts nécéssaires (ce que les joueurs tex-mex n'ont aucun mal à faire), mais en contrepartie, on conserve le parallèlisme entre les rangées, ce qui rend l'apprentissage plus facile. |
Malo Morvan a proposé sous ce nom une généralisation d'un type de plan de clavier rencontré fréquemment sur les trois rangées. Ici on inverse le sol et le la sur la rangée de do (l'auteur recommande d'ailleurs ce système sur deux rangs). Premier bénéfice, on peut alors placer les quatre altérations manquantes (do♯, mi♭, sol♯, si♭) en tiré. Le clavier possède ainsi toutes les notes de la gamme chromatique en tiré. En poussé, il manque six notes (do♯, mi♭, fa, fa♯, sol♯, si♭). Pour respecter la logique des claviers standard, il convient alors d'en choisir trois parmis ces six, et de les répéter des graves aux aigus. Ce choix dépend entièrement de votre jeu et de vos besoins. Par exemple, en choisissant mi♭, fa, fa♯, vous obtenez un clavier très proche du clavier Milleret-Pignol. En choisissant mi♭, fa, sol♯, vous vous rapprochez du système Heim. |
Quatre dispositions de clavier très répandues, probablement les plans de clavier à trois rangées les plus fréquents. Ils sont relativement similaires. Les systèmes de François Heim et Bertrand Gaillard facilitent un peu plus le jeu dans les tonalités de base grâce aux sol et la inversés sur la troisième rangée, tandis que les systèmes de Jean-Michel Corgeron, Didier Laloy et Bruno Le Tron favorisent les altérations. La main gauche est faite de façons à ce que vous puissiez jouer sur les tons voisins sans encombres et présente un standard de facto pour les dix-huit basses. Selon les goûts, les huit basses de base sont positionnées en haut ou en bas du clavier. |
Ou Pignol-Milleret si vous préférez. Ce plan de clavier combine deux approches : un côté bi-sonore avec une organisation proche du standard des diatoniques sur les deux premières rangées mais une volonté de cohérence globale des trois rangées pour avoir une progression chromatique naturelle, du moins en tiré. Ainsi sur le premier rang reste-t-il standard, alors que le deuxième voit dans un premier temps le sol et le la être inversés, puis le sol est remplacé par un sol ♯. La troisième rangée est organisée pour qu'il y ait toute la gamme chromatique en tiré avec une progression la plus continue possible. |